Le sacrifice de l’Aïd al-Adha est un acte d’adoration très aimé d’Allah, et selon l’école juridique hanafite, il est obligatoire pour tout musulman adulte, sain d’esprit, et disposant d’une richesse supérieure à ses besoins fondamentaux.
Cependant, il existe de nombreuses règles et conditions à respecter pour que l’abattage de l’animal soit considéré comme un sacrifice valide.
Le sacrifice doit être effectué dans un délai précis, soit sur 3 ou 4 jours à partir du 10 Dhou al-Hijja, selon l’école juridique suivie.
Les animaux destinés au sacrifice doivent être en bonne santé, exempts de maladies, et l’abattage doit respecter les conditions prescrites par l’islam. Il existe également des règles concernant la distribution de la viande du sacrifice. Découvrez plus de détails sur les règles du sacrifice ici.
Selon l’école juridique hanafite, le mari et la femme doivent chacun offrir au minimum un sacrifice s’ils sont musulmans, sains d’esprit, et possèdent une richesse dépassant leurs besoins essentiels. Cette richesse doit être au moins égale au niveau actuel du nisab (87,48 grammes d’or ou 612,36 grammes d’argent).
Il n’est pas obligatoire pour un mari de faire un sacrifice au nom de son épouse si elle possède ses propres ressources financières, mais il peut choisir de le faire s’il le souhaite.
Le mari et la femme peuvent participer ensemble à un sacrifice commun, mais uniquement si l’animal est suffisamment grand pour représenter leur part respective (par exemple, une vache ou un chameau qui peut compter pour 7 personnes).
Après avoir formulé l’intention d’effectuer le sacrifice, il est recommandé pour le couple de s’abstenir de se couper les cheveux et les ongles à partir du 1er Dhou al-Hijja jusqu’à ce que leur sacrifice soit accompli durant les jours de l’Aïd al-Adha. Selon l’école juridique hanbalite, cette abstention est obligatoire.
Les autres écoles juridiques peuvent avoir des avis différents concernant l’obligation du sacrifice pour les deux époux. Il est donc préférable de consulter votre imam local ou un savant selon l’école de jurisprudence que vous suivez.