Chaque année, pendant le mois islamique de Dhou al-Hijja, les musulmans du monde entier sacrifient un animal – une chèvre, un mouton, une vache ou un chameau – pour commémorer la volonté du Prophète Ibrahim (paix sur lui) de sacrifier son fils Ismaïl pour l’amour de Dieu.
Après le sacrifice de l’animal, la viande est distribuée aux personnes les plus démunies.
Le sacrifice est fortement recommandé selon la majorité des savants, et obligatoire dans l’école juridique hanafite pour tout musulman ayant les moyens financiers de le faire.
Il existe également des règles précises concernant le sacrifice : seuls certains animaux peuvent être sacrifiés, leur état de santé doit être conforme aux exigences, et le rituel doit être accompli dans le respect total de la dignité et du bien-être de l’animal.
En confiant votre sacrifice à Islamic Relief, vous permettez aux communautés les plus vulnérables dans 29 pays de célébrer l’Aïd – un moment où, pour beaucoup, c’est la seule occasion de l’année de manger de la viande.
En arabe, le sacrifice s’appelle l’Odhiya. Il symbolise la volonté du Prophète Ibrahim (paix sur lui) de sacrifier son fils Ismaïl par obéissance à Dieu.
Cette histoire, transmise à travers les millénaires, illustre une foi inébranlable en Allah (SWT), et continue d’inspirer les musulmans de chaque génération.
En offrant un sacrifice, nous marchons sur les traces du Prophète Ibrahim (paix sur lui), et nous nous rappelons de sa dévotion totale à Dieu, tout en remplissant notre devoir envers les plus démunis.
Le Prophète Ibrahim (paix sur lui) a vu en rêve qu’Allah (SWT) lui demandait de sacrifier son fils unique, Ismaïl (paix sur lui). Malgré la difficulté, Ibrahim (paix sur lui) se soumit à la volonté d’Allah (SWT), reconnaissant cette épreuve comme un test de sa foi durant cette phase de sa prophétie. Il partit avec Ismaïl vers le Mont Arafat pour accomplir le sacrifice. Ibrahim (paix sur lui) raconta son rêve à son fils, et Ismaïl, qui deviendrait lui-même prophète plus tard, fit preuve d’une foi tout aussi inébranlable en Allah (SWT) en acceptant de se soumettre à Sa volonté. Au moment où Ibrahim s’apprêtait à accomplir le sacrifice, Allah (SWT) intervint en disant : “Ô Ibrahim ! Tu as accompli la vision, et maintenant tu seras récompensé !” Allah (SWT) envoya alors un bélier pour être sacrifié à la place d’Ismaïl.
Offrir un sacrifice pour l’amour d’Allah permet aux musulmans d’atteindre un niveau de soumission semblable à celui du Prophète Ibrahim (paix sur lui).
L’histoire d’Ibrahim (paix sur lui) reflète son haut niveau de foi (imane), sa certitude (yaqine) et sa confiance totale en Allah (tawakkoul). Il était prêt à abandonner ce qu’il avait de plus précieux parmi ses bénédictions terrestres pour obtenir la satisfaction d’Allah.
En tant que Prophète bien-aimé d’Allah, Ibrahim (paix sur lui) est un modèle exemplaire pour les musulmans du monde entier, et nous devrions saisir l’occasion du sacrifice pour nous rapprocher également d’Allah (SWT).
Le sacrifice est aussi un moment pour réfléchir à notre propre relation avec Allah et à l’importance de Le placer avant toute personne ou chose dans nos vies. Nous sommes également invités à renoncer à ce qui peut nuire à notre foi, et à multiplier les bonnes actions pour Sa satisfaction.
Parmi les enseignements majeurs de l’histoire d’Ibrahim figure notre devoir envers ceux qui souffrent, ainsi que le respect de la création divine et du monde qui nous entoure.
En ce jour de l’Aïd, souvenons-nous des millions de personnes à travers le monde qui luttent contre la pauvreté pendant le mois sacré de Dhou al-Hijja.
Offrir un sacrifice est un acte hautement recommandé selon la majorité des savants, et une obligation dans l’école hanafite pour tout musulman financièrement capable. Les musulmans le font comme moyen de remplir leurs devoirs envers Allah.
Le sacrifice est également un moyen d’inculquer des valeurs essentielles dans sa vie – notamment la dévotion et la soumission à Allah, ainsi que la piété.
C’est aussi une façon de développer l’empathie envers les personnes moins fortunées à travers le monde, et de s’assurer qu’elles puissent célébrer l’Aïd sans se soucier de comment nourrir leurs enfants. Pour de nombreuses communautés vulnérables, l’Aïd al-Adha est la seule période de l’année où elles peuvent manger de la viande.